Movern Callar. 2002.

 

Lynne Ramsay.

 

 

Movern Callar, écossaise au début de la vingtaine, travaille dans un supermarché. Un peu avant Noël, elle retrouve son ami de cœur mort dans leur appartement : suicide. Il lui laisse sa carte de guichet et un livre à publier. Que va faire Movern ?

Ce qu’on aime dans ce film, c’est que la protagoniste ne réagit pas comme on aurait cru qu’elle réagirait. Aucune de ses réactions n’est prévisible. Elle est libre. Elle voyage, rit, pleure, saute, boit, écoute de la musique…quand ça lui chante. Pas quand on pense qu’elle devrait, ou qu’elle ne devrait pas. Immorale ? Inhumaine ? Movern se fout du politically correct. Movern vit sa vie. Et assume ses choix.

Ce qu’on n’aime pas dans ce film c’est qu’il commence bien, puis se perd. On ne sait plus où l’on veut en venir. On ne sait plus vers où on va. Ce qui était franchement une bonne idée (à titre d’information, le scénario est tiré d’un livre) devient moyen, normal. On saute du coq à l’âne. Et c’est dommage.

Les films tirés d’un livre ne sont pas souvent des réussites, nous dit-on. C’est peut-être pas faux.

 Movern Callar est un petit film indépendant qu’on aimerait aimer. Malheureusement, on finit par le tolérer sans le dévorer.

 

6/10