The passion of the Christ.

 

Mel Gibson. 2004.

 

 

Les 12 dernières heures de la vie du Christ. De son arrestation à sa crucifixion. Sa souffrance. Ses dernières paroles.

 

L’histoire, on la connaissait. La polémique, on ne s’y attendait pas. Pas moi, en tous cas. Est-ce que Gibson invente quelque chose de nouveau ? non. Est-ce le premier film relatant la vie, ou une portion de la vie du Christ ? sûrement pas. Est-ce qu’il y a des erreurs historiques dans le film ? peut-être. Les clous ont-ils été enfoncés dans les mains ou les poignets du Christ ? il semble que la deuxième éventualité soit la plus plausible. Est-ce qu’il a porté toute la croix jusqu’au lieu du supplice, ou seulement la partie transversale de la croix ? ici, encore, c’est cette version qui semble la plus acceptée. Pilat, était-il plus « fou » que ce que le film laisse entendre ? C’est ce que semblent prétendre certains connaisseurs. Est-ce que le film est antisémite ? Ça équivaudrait à dire que « La liste de Schindler » est « anti-allemand ». Non, le film est tout simplement une partie d’histoire relatée, bien jouée, violente et crue, avec peut-être quelques imprécisions historiques et une fin que l’on sait déjà. L’usage de l’araméen dans le film est à saluer : On aurait eu du mal à imaginer Jésus prononçant sa célèbre phrase : « Pardonnez-les, ils ne savent pas ce qu’ils font…» en anglais. Je conseille le film à ceux qui veulent avoir une reconstitution générale, et non en détails,  de la crucifixion du Christ. Je déconseille le film à ceux qui veulent apprendre quelque chose de nouveau. Si vous voulez une nouvelle version des faits, regardez « la dernière tentation du Christ » de Scorsese. Mais, ayez l’esprit ouvert…

Une petite de réflexion avant de terminer : Si JÉsus a souffert pour sauver le monde, je n’ose imaginer ce que serait notre monde, s’il n’avait pas subi ce qu’il a subi.

 

7/10