Conjonctures no 38 Printemps-Été 2004
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Comment,
Ivan Maffezzini
Pourquoi Debord,
Ivan Maffezzini
Situer les situationnistes,
Véronique Dassas
Gloses marginales,
Giorgio Agamben
Fragments à la dérive,
Guy Debord
Sur le passage...
Constant Ludens Le blues du Bison, Véronique Dassas (PDF ou HTML) Indéhiscent, Maxime del Campo (PDF ou HTML) Spectacle, mimésis, anésthésie, Jacques Mascotto (PDF ou HTML) Travaillez, travaillez, travaillez, Iketnuk (PDF ou HTML) Danger ! Art, Marie-Andrée Rajotte (PDF ou HTML) Pas facile, le chemin qui mène à l'Empire, Giovanni Arrighi (PDF ou HTML) La médecine de l'intérieur, Normand Jacob (PDF ou HTML) Lectures, Jean-Marc Piotte (PDF ou HTML) C'est un homme, Iketnuk (PDF ou HTML) Fils du temps, Trempet (PDF ou HTML)
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Pourquoi Debord ? Parce que la majorité de nos lecteurs ne le connaît pas. Et pourtant ils sont cultivés, pas trop de droite, curieux et à l’affût de tout ce qui bouge. Oui, ils ont vaguement entendu son nom et quelque chose à propos de la dérive et des rumeurs à propos d’un certain Lebovici. Pas plus. Les idées de Guy Debord ne sont jamais arrivées à leurs oreilles ni à celles de beaucoup de gens censés être intéressés par sa théorie du spectacle et par sa pratique d’intellectuel révolutionnaire. Donc, pourquoi ne pas en parler ? Parce que les gens du spectacle, les intellectuels branchés à la télé et au cinéma le récupèrent pour se protéger le derrière des idées. Parce que le spectacle le plus dangereux est celui qui passe inaperçu. Celui que nous nous jouons quotidiennement pour garder notre place à l’ombre du crépuscule du travail. Parce que quand il casse les couilles, il les casse.
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