Paris ne finit jamais. Pour ceux qui trempent souvent dans la littérature, il y a de mauvais livres inutiles et de mauvais livres bien plus utiles et intéressants que les « grands » livres. Paris ne finit jamais, de Enrique Vila-Matas est un parfait exemple de cette deuxième catégorie. Il est tellement intéressant qu’il pourrait être adopté dans les départements de littérature comme un très bel exemple de ce qu’il ne faut pas faire C’est un livre de potins et de petites anecdotes à partir desquels l’auteur est incapable de retirer quelque chose qui les dépasse et qui dépasse sa petite personne. L’importance de l’écriture qui devrait donner un sens et élever le tout est présentée d’une manière si enfantine que ça devient gênant. Dois-je m’arrêter ? Ne dois-je pas écrire que dans ce livre la prétention épouse la banalité pour mettre bas un ennui mortel ? Si. Je ne fais pas partie de ceux qui pensent qu’il ne faut parler que des livres qu’on aime par respect de la subjectivité et de la créativité du créateur. L’imprimeur coupe le cordon ombilical et le livre fait sa vie et, dans sa vie, il court le risque de rencontrer des gens qui ne l’aiment pas. Il devient très souvent une simple excuse pour les échanges entre ceux qui l’ont rencontré. De la petite monnaie pour faciliter les échanges.

    D’accord. On a le droit de parler contre un livre. Mais ce que tu viens d’écrire sur Paris ne finit jamais n’est d’aucune utilité pour ceux qui lisent ces lignes. Tout a l’air d’un simple défoulement. Je ne vois pas l’intérêt.

Moi, oui.