Alice
Par Emenorai Ematze
Après la hêtraie
Les feuilles des aunes
S’ouvrent sur le clocher,
Le torrent recommence
Son bougonnement
Les foins, leur odeur.
Noire.
Le terrain point
Ne mue ton pas.
Le mien change
Parfois
Les
fleurs
de
ta
jupe
me
freinent
Parfois ton regard me presse.
Le bâton grinçant
Blesse la poussière
Insouciante
Et ta marche muette
Laboure le vide
De l’âme.
Muets.
Je vis ce labour
Des
siècles après