Conjonctures no 44 Été et automne 2007
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Dans les eaux troubles de la
rectitude,
Collectif
Pas de deux autour des
accommodements,
Colette St-Hilaire et Nicole Morf
Mort ou métamorphose d’une
autocensure ?,
Rachida Azdouz
Dieu le (grand) terroriste,
Ivan Maffezzini
La Political Correctness ou la
Science Nouvelle de l’homme nouveau,
Jacques Mascotto
Le discours sur
l’hypersexualisation ou le divorce sujet/objet,
Valérie Daoust
Crucifixions correctes,
Maria Nadotti
Rectitude sociale et
psychanalyse : aléa ou alibi à la fonction de penser,
Robert Letendre et Denise Marchand
Parlons souveraineté à l’école…
un an après,
Janick Auberger
Les racines de la pédophobie,
Stuart Waiton
L’étron badigeonné de miel,
Iketnuk
Devant ces arpenteurs et ces
navigateurs,
Robert Hébert
À l’Impossible,
David Grossman
Noir c’est noir,
Véronique Dassas
Lignes de fond,
Laurence Jourde
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Aujourd’hui, il est plutôt de bon ton de ne pas être PC. Alors… un numéro contre le PC, c’est un numéro contre quoi ? Contre ce qui reste de la gauche, de son dogmatisme, de son puritanisme ? Un numéro sur les valeurs libérales ? Ou républicaines ? Y a-t-il une posture possible pour Conjonctures dans ce débat ? Si les discussions sur le PC sont si redoutables, c’est qu’il s'agit de discussions sur les mots, avec des mots qui glissent sur les idées. Dès que l'on sort du PC le plus bête, on se retrouve devant le mur de notre propre PC, celui qui protège nos idées de la contamination du PC des autres. À moins de se raconter des histoires et de se dire que les PC sont ceux qui ont UNE ligne. Une ligne droite, à la Lénine, à la Benoît XVI, à la Monde diplo, comme vous préférez, mais une ligne. Une ligne de conduite. Une éthique, politique bien sûr (comme s'il pouvait exister d'autres éthiques !).
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